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LEAVING LAS VEGAS (2021)

The ambitious theater adaptation Leaving Las Vegas, a remake of the famous American movie.
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BEIGNETS DE SONGE (2021)

After the death of her twin at the age of 7, Swane, a young lawyer of 30, convinces her editor father to let her write a book on the different religions that coexist in Reunion. Through this initiatory journey in search of identity and spirituality, she will meet many people including those of Joey, Salima, Arizona, Zahir... and perhaps even herself. It will have to answer this universal question: who am I?
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ENTRE LES VAGUES (2021)

Alma and Margot, two friends, real sisters whom nothing can separate and who are not even rivals in their burning desire to be actresses both. Not even when Alma is taken to portray a play, and Margot to act as her understudy. It's something else that will decide their fate...
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               25 Jun • Dalida : la résurrection – Paris Match

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La fille de Marie Laforêt, Lisa AzueLos, tourne un film en hommage à la chanteuse. Elle a choisi une inconnue pour incarner celle qui a poursuivi l’amour jusqu’à la mort.

Sveva Alviti vient d’avaler trois oeufs durs. « Pour l’énergie », dit-elle. Premier jour d’essais, tôt le matin. L’énergie, elle devine qu’elle en aura besoin. Trois heures quotidiennes de maquillage seront nécessaires pendant cinquante-deux jours. Mais l’essentiel n’est pas là. Cette Romaine de 31 ans doit entrer dans la peau d’une icône : Dalida. Mannequin, inconnue en France, elle ne savait ni parler français, ni jouer, ni chanter, ni danser. Elle a tout appris en accéléré et va se perfectionner pendant le tournage. Elle ne peut pas décevoir. Alors faux nez, perruque, robe, mais surtout sourire éclatant et fragile à la fois. Rien n’a commencé et, pourtant, Dalida, lumineuse en apparence, torturée intérieurement, revit déjà sous les traits de Sveva, qui n’en revient pas d’être là.

« Au départ, j’ai envoyé de Miami, où j’habitais, une vidéo tournée avec mon iPhone. Mais je doutais. La partition n’était-elle pas trop énorme pour moi ? Et puis j’ai passé une, deux, trois, six auditions. » Lisa Azuelos, la réalisatrice et scénariste du film, a vu deux cents actrices pour le rôle. Elle lui demande finalement de préparer la chanson de Serge Lama « Je suis malade ».

Sveva poursuit : « Je l’ai chantée en play-back dans les studios de Bry-sur-Marne. Je vivais un moment difficile de mon existence. Cela m’a aidée à ressentir la portée de ces paroles. J’ai chanté l’abandon avec mon coeur, ma solitude et ma tristesse. Lisa a été émue, je crois. Je lui ai dit : “Je suis Dalida.” Elle m’a répondu : “Je sais.” » Pari gagné. Dalida, Sveva et Lisa. Ce film est d’abord une histoire de femmes. Mais rien n’aurait été possible sans Orlando, frère incontournable de la chanteuse disparue. Il s’est confié à Lisa, a parlé avec Sveva des coulisses de l’âme humaine. Le premier jour de tournage, il lui a même envoyé ce texto : « A partir d’aujourd’hui, tu es ma petite soeur. »

Il avait refusé deux projets, écrits par des hommes, avant de dire oui à Lisa. « Seule une femme pouvait comprendre Dalida, ses états d’âme, ses contradictions, ses souffrances. Certes, elle a vendu 170 millions d’albums et reçu 70 disques d’Or, mais sa vie est une tragédie grecque, c’est Phèdre. » Née en janvier 1933 en Egypte, Iolanda Cristina Gigliotti est victime d’une ophtalmie à l’âge de 10 mois. On la pense condamnée aux ténèbres. Et les ténèbres marqueront sa vie. Elle reste les yeux bandés pendant quarante jours. Un petit enfer dont elle conserve un strabisme charmant. La vie en double, déjà. Pietro, son père, premier violon à l’Opéra du Caire, s’asseyait près de son petit lit, ne jouait que pour elle. Son archet virevoltait dans le noir. Un ange. La musique, ça guérit, ça forge un destin. Mais Pietro a le malheur d’être italien.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il est interné dans un camp par les Britanniques. Libéré en 1944, il rentre traumatisé, malade, violent. Ange devenu démon. Double, lui aussi. Elle souhaitait sa mort. Pietro disparaît un an plus tard. Elle a 12 ans. Lisa Azuelos explique : « Un père perdu deux fois et aucun repère pour se construire avec les hommes. » Dalida et Lisa. Le producteur Julien Madon confie : « Je l’ai vue pleurer pendant l’écriture du scénario. » Orlando ajoute : « A plusieurs reprises, je l’ai sentie très proche de Dalida, comme si cela faisait écho à sa propre vie. » Lisa Azuelos est la fille de la chanteuse Marie Laforêt. « Quand j’étais enfant, j’avais l’impression que Dalida était en compétition avec ma mère. Je l’ai croisée sur un show télévisé des Carpentier et j’ai été cueillie par son sourire et sa gentillesse. A l’annonce de sa mort, j’ai subi un choc. Son suicide m’a fait réfléchir. Qu’y avait-il derrière cette façade ensoleillée ? En travaillant sur elle, étrangement, je me suis rapprochée de moi. Elle est chanteuse comme ma mère, nous avons tourné les scènes égyptiennes aux environs de Casablanca, là où mon père a grandi, ses tubes disco rythment ma vie, j’ai traversé des épreuves qui ressemblent aux siennes ; mais la grande différence, c’est que j’ai eu la chance d’avoir des enfants. Elle, en 1967, a préféré avorter, ce qui l’a rendue stérile. Un bébé aurait tout changé. »

Pour Lisa, Dalida est une héroïne de roman, de film, de vie, parce qu’elle a choisi son existence avant de la réaliser et de l’anéantir, parce qu’elle s’est inventé son destin. Maîtresse femme. Petite fille égarée. Une dualité passionnante et poignante. Lisa Azuelos définit son biopic comme un film « psycho-disco » et s’attaque à l’inconscient. « Je pense qu’elle a su dès sa naissance qui elle était, une graine à part. Elle a cherché à se transformer, elle devinait qu’il y avait en elle un mal qui la mettait en danger. Elle a rencontré des hommes qui, enfants, avaient eu comme elle des problèmes avec leur père. Des hommes qui, pour trois d’entre eux, se sont suicidés. Ce n’est pas un hasard. Comme si ses cellules de suicide à elle prenaient le dessus et choisissaient à sa place. Elle disait qu’elle leur portait malheur, mais elle aurait tant voulu les sauver ! Elle se sentait coupable, comme après la mort de son père. » Bien sûr, il faut parler de ces hommes du film, de ceux qui ont compté dans son existence. Parler de Lucien Morisse, incarné par Jean-Paul Rouve, qui la lança sur les ondes d’Europe N° 1, fut son mari et finit par se suicider quelques années après leur séparation.

De Luigi Tenco, l’amour de sa vie, qui se tira une balle dans la tête dans leur chambre d’hôtel à San Remo. Du jeune Lucio, seize ans de moins qu’elle, qui faillit être le père de son enfant. De Richard Chanfray, réincarnation bidon du comte de Saint-Germain portée par Nicolas Duvauchelle, qui partagea sa vie alors qu’il était marié et qui mit fin à ses jours en s’asphyxiant avec son épouse dans une voiture. De Bruno Coquatrix et Eddie Barclay, joués par Patrick Timsit et Vincent Perez, qui furent ses parrains protecteurs. Et d’Orlando, dont le rôle est tenu par Riccardo Scamarcio, star du cinéma italien. Mais parler d’eux, c’est dresser un portrait en creux de celle qui avouait : « Je porte malheur aux hommes que j’aime. J’ai réussi dans la vie, mais pas ma vie. »

Costumes, décors, chorégraphies et lumières sublimes sont au rendez-vous. Grand spectacle et moments d’intimité cohabitent dans ce film qui raconte Dalida, des débuts à sa fin. Des chansons célèbres illustrent les péripéties cruelles de son parcours, comme si chacune d’elles était rattachée à un souvenir terrible. Elle se raconte, aussi, à travers des séances chez un psy après sa première tentative de suicide, en 1967. Le fil rouge voulu par Lisa Azuelos, c’est bien cela : l’étude d’une personnalité double, des miroirs fragmentés tendus et mis en scène pour exprimer le chaos interne derrière la fameuse façade ensoleillée. D’un côté, la lumière et le don de soi pour le public ; de l’autre, les catacombes d’une existence malheureuse et la quête d’un Graal inatteignable. Lisa conclut : « Elle savait qu’elle ne pouvait pas vivre sans amour et sans homme et elle s’est mis en tête, comme beaucoup de femmes à cette époque, qu’à partir de 50 ans on ne peut plus séduire. En se croyant moins désirable, elle n’a plus désiré vivre. » Sveva Alviti a dû incarner tout cela. La jeune femme qui découvre l’aube d’un nouveau monde et veut le croquer, la femme mûre qui s’invente un crépuscule prématuré, la star adulée, mais aussi le poids des douleurs à vif de l’être humain. Double, encore. Dalida et Sveva. Petit à petit, à force de travail et d’introspection, l’actrice s’est emparée de Dalida. Ou l’inverse, parfois.

Phénomène surnaturel et bouleversant. Possédée à tel point qu’un jour le producteur exécutif Philippe Guez l’implore : « S’il te plaît, promets-moi que tu ne te suicideras jamais. » Sveva sourit. Bien sûr, elle joue la chance de sa vie. Mais il y a des choses qui resteront gravées à jamais, quoi qu’il arrive. Lors de la première scène à l’Olympia, Sveva commence à chanter « Aime-moi, mon amour, aime-moi / Ecoute ma prière, toi qui es tout pour moi » quand, brusquement, un projecteur se détache des cintres. Sveva se souvient : « Nous nous sommes tous regardés, stupéfaits, et nous avons compris le signe. Elle était là. » La présence de Dalida, elle l’a souvent ressentie comme une aide plus que comme un fardeau. Comme Lisa, Sveva parle de thérapie : « A travers ce rôle, je comprends mieux qui je suis. C’est un épanouissement. » Dans une scène, Dalida confie à son psy : « J’ai toujours pensé que je mourrais un dimanche. » Sur le tournage, l’équipe s’est figée. Il y a des larmes qui naissent dans l’ombre. Parce qu’il faut bien revivre la fin. Parce que l’ombre s’étend et qu’une destinée s’éteint. Marquée par l’obscurité forcée de sa toute petite enfance, Dalida laissait une lampe allumée le soir pour s’endormir. Sauf le dernier soir. Elle affirmait : « Personne ne baissera le rideau pour moi. » Vieillir ne faisait pas partie de ses projets. Dans les ténèbres du 2 au 3 mai 1987, à 54 ans, elle mettait fin à ses jours, seule, dans sa maison de la rue d’Orchampt à Montmartre. Un dimanche, donc, comme prévu. « La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi. » C’est le petit mot qui accompagnait son geste définitif. Dalida avait été toutes les femmes. Elle le chantait. « J’aime les paillettes, les strass, les télégrammes / Les soirées de première, puis la une et la der aussi. » Dalida chantait son destin, elle disait la mort de Iolanda. « Et ma vie de star finit dans le noir / Quand les lumières s’éteignent / Et le silence règne dans la nuit. » Là où sa trajectoire étincelante avait commencé.

Source : parismatch.com

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               Posted by: Laurine




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